On le sait, le guide Michelin a récompensé cette année de deux étoiles Sylvain Guillemot à l’Auberge du Pont d’Acigné et, d’une étoile, Ludovic Le forestier au Domaine de La Bretesche ainsi que Fumio Kudaka à La Table Breizh Café.
On aurait tort de s’arrêter aux « nouveaux » primés. Durant l’année écoulée, la Bretagne a vu débarquer de nouveaux chefs dans des maisons déjà étoilées (à l’instar d’un Vincent David en 2011 au Pressoir ou de Pierre Legrand en 2009 chez Lecoq Gadby…). Leur challenge ? Conserver une étoile décrochée grâce au travail d’un autre. Pas évident d’arriver avec cette pression dans une maison que l’on ne connait pas, avec des équipes déjà en place qu’il faut adapter à ses reflexes de travail… Ces chefs ont relevé le défi et conservé l’étoile. Voici les étoilés « oubliés » de l’année 2013. Ils méritent autant de respect et de visibilité que les « nouveaux » promus.
– Julien Le marié, chef de La Coquerie à Rennes succédant en juin 2012 à Pierre Legrand, conserve l’étoile en proposant une cuisine d’une qualité rare, teintée de sa culture asiatique (on y revient très bientôt dans Goûts d’Ouest)
– Mathieu Kergourlay, chef du Manoir de Lan Kerellec à Trébeurden, succédant en mars 2012 à Marc Briand, conserve l’étoile à 26 ans !
– Guillaume Anor, chef de l’Agapa à Perro Guirec, succédant à Mickaël Tanguy et Jérémy Prévost en octobre 2012, conserve l’étoile avec une cuisine beaucoup plus axée sur le produit (là également, on y revient bientôt dans Goûts d’Ouest).
Très bien dans leur consacrer quelques lignes, ils les méritent autant que les autres (voir plus!). Quel challenge ! bravo à eux !