Pendant toute cette période de confinement général, Goûts d’Ouest vous propose chaque jour des images de cuisiniers, producteurs, commerçants bretons du bon goût. Pour y retourner lorsqu’ils seront de nouveau ouverts. Pour les soutenir. Pour se changer les idées. Pour vous faire aimer la Bretagne. Pour leur dire MERCI tout simplement en attendant de les revoir.
C’était une belle journée de juillet 2018 sur la côte d’Émeraude. Me contentant cette fois de réaliser les photos, j’accompagnais alors le journaliste Pierrick Jégu lors d’un rendez-vous au Château Richeux, à la rencontre d’Hugo Roellinger. En attendant, dans le salon, je croise Olivier Roellinger « Ah dis donc toi, cela fait longtemps que je ne t’ai pas vu ! » C’est vrai, et d’ailleurs je ne connais pas Hugo. Je ne le connais pas plus aujourd’hui m’étant volontairement mis en retrait pour laisser travailler Pierrick. Mais j’ai tendu l’oreille évidemment à plusieurs reprises et ce que j’ai capté m’a plu. Dans l’éthique, dans l’envie d’aller au-delà de ce qui était alors mis en place. Nous nous sommes promenés dans ce merveilleux parc, poussant à travers champs vers la Ferme des Vents. Nous n’avons pas croisé la « fée » Gwenn Libouban, veillant sur le bien-être des clients, mais elle était là, dans l’une de ces jolies bâtisses posées à flanc de colline avec vue dégagée sur la baie. Et puis nous avons déjeuné, là, dans cette cabane étroite blottie contre la roche, privilégiés que nous étions d’être en lien direct avec la cuisine et servis par le chef en personne. Ce repas fut d’une belle intensité et d’une élégance rare. Sept mois plus tard, Hugo Roellinger décrochait une deuxième étoile. Naturellement. Même si je n’en parle pas assez dans ces pages, vraiment MERCI à la famille Roellinger de faire rayonner, durablement, la gastronomie bretonne.



















Texte & Photos © Olivier MARIE
Merci pour ces escapades gustatives si joliment racontées !