Toujours prête à remuer sa maison, Véronique Brégeon a relooqué la salle de son restaurant gastronomique La Coquerie, façon design. Enfin, relooqué, soyons sérieux, nous sommes chez Lecoq-Gadby et la clientèle n’est pas encore prête à se faire des frayeurs ! Mais ne boudons pas notre plaisir, c’est un début encourageant. Les créatifs et designers de la gallerie DMA ont parsemé ça et là la salle de créations originales. « A chaque saison, nous allons chercher les designers qui vont pouvoir proposer des projets pertinents pour Lecoq-Gadby, témoigne l’une des responsables de DMA. Il faut rester en accord avec l’établissement et nous allons proposer également des objets réalisés exclusivement pour la maison. »
Lecoq fait crête rase !
C’est ainsi qu’aujourd’hui, les clients gourmets peuvent déjeuner ou dîner en tête à tête avec un miroir 3D en dibond (feuille de métal) signé Bertrand Pincemin (on ne vous en dit pas plus, tentez l’expérience par vous même !). Au plafond ou sur les tables, les structures « arachnidesques » des M donnent finalement une belle légèreté à l’ensemble tout comme leur Arrêt sur végétal, des loupes pour scruter le microcosmos Lecoq-Gadby.
Si vous connaissez la maison, vous vous posez évidemment une question : où sont passés ces coqs qui prenaient jusqu’il y a peu encore ce restaurant pour leur basse-cours. Et bien ils sont parti picorer ailleurs, et de vous à moi, ce n’est pas plus mal non ? Plus de plumes, Lecoq-Gadby fait crête rase.
A propos, on y déjeune toujours aussi bien (que pensez-vous de ce menu Saint-Valentin ?) et l’on espère que cette exploration design ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Mobilisons nous contre le revival des coqs !
C’est vrai les coqs ont disparue, mais un diner a « la coquille » a etait un emerveillement ,menu 66 inspiration du chef: homard, truffes,foie gras un vrai delice de saveur et du respect du produit.Tres grand chef.